En Italie, l’extrême-droite cherche à “normaliser” l’usage des armes

Rome. De notre correspondante: Caroline Bordecq – Fonte: Ouest-France

Le soir du Nouvel an, un coup de feu tiré avec l’arme d’un député de Fratelli d’Italia a blessé un homme de 31 ans. L’affaire a relancé la polémique autour de la position des partis d’extrême-droite au pouvoir sur la détention des armes.

Le Nouvel an aurait pu virer au drame. Ce soir-là, Emanuele Pozzolo, un député du parti d’extrême-droite Fratelli d’Italia, se rend, mini-revolver en poche, à une fête dans le centre culturel de Rosazza, un petit village du nord.

Il est minuit passé quand un coup de feu résonne. Un homme de 31 ans est légèrement blessé à la jambe. Le député le jure : il n’a pas tiré. Selon lui, le coup est parti tout seul quand la victime a voulu ramasser l’arme tombée à terre. Mais un témoignage contredit Emanuele Pozzolo, désormais au cœur d’une enquête pour blessures aggravées.

Très vite, l’affaire devient politique.  Nous ne pouvions pas imaginer que la passion pour les armes du parti de Giorgia Meloni était telle que les députés les apportent chargées aux fêtes du Nouvel an , attaque Elly Schlein, cheffe du Parti démocrate (gauche).

Cette affaire  montre la légèreté  avec laquelle la question des armes est traitée, déplore Giorgio Beretta, chercheur au sein d’un observatoire sur les armes légères (OPAL), qui relève la force des lobbies et la faible réaction des grands partis d’opposition.

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